Visite à la ferme de la Guillotte

On a passé un super moment dimanche 28 septembre, accueilli par Christine, Stéphane et leurs 2 enfants à la ferme de Guillote. Après avoir roulé une heure jusqu’à Montauban en traversant une longue plaine piquetée de nombreux champs de pommiers voilés pour se protéger de la grêle, on a aperçu la première rangée de collines annonçant le début du Quercy. Après avoir traversé le Tarn puis l’Aveyron, on a rejoint le village de Saint Maurice et la route qui mène à ce vallon paradisiaque venté par le blog de la ferme de la Guillote : vieux bâtiments, poutres immenses, une mare alimentée par une eau de source limpide trône au centre, cernée d’oies et de poules qui se baladent tranquillement. Les 2 chiens de bergers nous ont accueillis avec affection, ainsi que l’âne blanc (dont j’ai oublié le nom) qui accepte quelques caresses tout en gardant un oeil sur sa famille adoptive d’une trentaine de moutons.

On a d’abord fait le tour de la propriété en visitant les vignes de chasselat et italia sur le sommet de la colline ouest, admiré le point de vue sur la plaine et les champs de pommier et poirier en contre-bas, puis les vergers avec les jeunes cognacier, noyers, pruniers, figuiers… Les enfants ont pu faire un peu d’équitation après avoir récolté quelques grappes de raisin…

On est enfin passé à table en dégustant une superbe poule au pot, avec son bouillon et le farci qui l’accompagnait: avis aux amateurs de woofing, on mange bien à la Guillote! Un grand merci à Stéphane et Christine qui nous font profiter de fruits savoureux bio et qui est le résultat d’un long travail mêlant patience et ingéniosité pour arriver à cet équilibre dans la polyculture.

Visite et pique nique à la ferme de Guillotte

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Christine et Stéphane nous convient à découvrir leur exploitation le dimanche 28 septembre.
Le rendez vous est à 11h, pour la visite de l’exploitation, puis nous poursuivrons par un apéritif et un pique-nique.
La formule pour le pique-nique est la traditionnelle auberge espagnole (chacun amène de quoi manger qu’il partage avec ses hôtes).
Afin que Christine et Stéphane s’organisent n’oubliez pas de vous inscrire (par mail) avant le 21 septembre.

Pique-nique à la ferme de Guillote (fruits)

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Stéphane et Christine nous invitent à venir partager un repas au cœur de leur exploitation.
 Au programme :
– apéritif
– repas type auberge espagnole (tout le monde amène à boire et/ou à manger)
– visite de la ferme et aperçu de toutes les productions (et non ils ne font pas que des fruits…)
– échange autour des productions…
Pour cela ils nous proposent plusieurs dates à vous de choisir celles qui vous conviennent le mieux.
Merci de vous connecter ici pour nous faire part de vos choix :

Escarole : bilan de fin de saison

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Voici un petit bilan des semis qu’Olivier a faits la saison dernière. Comme l’agriculture n’est pas une science exacte, certains légumes sont très bien venus, d’autres pas du tout.

  • tomates (cornaboeuf, orange kakicoing, german, estiva, stripped, corrabel)
  • oignons (rouge, blanc frais, blanc St Michel, blanc florence, long proche poireau, bulbille – secs)
  • salades (feuille de chêne Prunai, laitue graffity, feuille de chêne rouge carmone, feuille de chêne, batavia, roquette, mâche)
  • aubergines (L Stada, ade Toulouse, ravia, falcon)
  • courgettes (zephir, blanche, patuel)
  • topinambours
  • carottes (sous serre, hiver)
  • melons (cyrano, anastasa)
  • concombres passandra
  • céleris raves
  • betteraves longues
  • poivrons (diomède, atris, sprinter, Espagne, chocolat et orange)·         courges (waxgand, buternut, sweet dumping, galeuse d’esinel, cheveux d’ange Siam, rouge vif d’Estampe)
  • poireaux
  • pâtissons verts panachés
  • potimarrons uchkikuri
  • pommes de terre (spunta, allians, mona lisa, ditta, œil de perdrix)
  • fèves
  • ail
  • mais (doux, popcorn)
  • basilic
  • pastèques rouge
  • choux fleur (orange, violet, belot,
  • choux (rouge, de milan cotasa, de milan rigoletto, brocolis, romanesco, chinois, de bruxelles igor,
  • blettes
  • épinards
  • fenouil
  • laurier sauce
  • navets
  • patidoux
  • radis botte
  • tilleul
  • rutabaga
  • radis rave

Le but n’est pas ici de vous abreuver de statistiques que nous n’avons que partiellement (toutefois disponibles sur demande), je n’ai pas fait les poids et mesures.

En effet, ce que tous ne savent peut être pas :

  • les pommes de terres ont souffert d’inondations
  • les courges se sont mal conservées une fois arrivées à terme
  • le basilic n’est pas reparti
  • beaucoup de pertes sur certains choux
  • le printemps a été trop froid pour le mais

 

et pourtant nous avons tous eu une grande variété de légumes sans pénurie.

Bravo Olivier !

Pour Escarole,

Pierre A.

De l’AMAP à la mécanique

Pour les enfants amateurs de tracteurs (il y en a quelques uns à l’AMAP), voici les 2 tracteurs Fiat et Renault utilisés par Olivier pour les travaux en plein champ.

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Les serres ont été conçues pour que le petit Renault puisse passer sous les arceaux.

Des connecteurs hydrauliques à l’arrière permettent de transmettre la puissance aux machines tractées à l’arrière, comme le broyeur. Pour les gros travaux, Olivier emprunte les gros engins à une CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole) qui fédère les agriculteurs du coin pour l’achat et l’entretien d’un décompacteur, d’un gros tracteur ou d’un broyeur.

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Le prix à la location étant proportionnel à la surface agricole, Olivier avec ses 3 hectares peut les louer à un tarif tout à fait abordable.

Des carottes oui, des patates … eh ben non !

Je ne sais pas si vous vous souvenez des inondations des mois de mai, juin. Mais ces intempéries, les pires depuis l’installation d’Olivier, ont eu pour conséquence l’asphyxie (la noyade) des pommes de terre semées en avril dans le champ du bas près de la route d’Albi, lors des quelques jours pendant lesquels la rivière du Girou a débordé.

Olivier a pensé que les jeunes plants pourraient repartir, mais les doryphores trop nombreux pour les rares pommes de terre rescapées, leur ont fait un sort.

On n’aura donc pas de pommes de terre cet hiver, mais ces intempéries catastrophiques dans le champ du bas, ont été favorables pour les carottes et les poireaux dans le champ du haut habituellement plus sec.

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le Girou en juillet sous le pont de la route d’Albi